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A la rencontre de l’art martial authentique (Combat, Santé, Survie)

La self défense moderne est inadaptée pour les femmes

25 Avril 2014 , Rédigé par Eric Garnier Sinclair Publié dans #Self Défense Amazones

Pour diverses raisons, les modules femmes dits "Amazones" furent conçus chez nous avec les femmes en collaboration avec les dernières recherches en neurosciences. Pourquoi? La protection personnelle enseignée aujourd'hui dans la majorité des écoles d'arts martiaux est "construite" par des hommes avec une vision  et  une approche psychologique masculines. C'est une hérésie !!!

A L'A.D.R.V.© et au Krav maga Nouvelle Génération© nous avons opté pour la complémentarité des deux sexes en s'appuyant sur des principes universels naturels et logiques. Le traitement des informations qui engendrent les temps de réaction et d'exécution, le MAF ou FAP, la psycho-énergétique, la synchronisation neuronale... sont différents de ceux des hommes. Les femmes sont plus lentes, s’essoufflent plus vite, entendent mieux mais clignent deux fois plus des yeux. Elles sont plus instinctives et ne sont pas identiques physiquement et mentalement aux hommes.

D'après Serge Ciccotti, docteur en psychologie et chercheur associé à l’Université de Bretagne Sud, à Lorient, "Bien qu’il soit sujet à controverses, le «dimorphisme cérébral humain» est de mieux en mieux documenté. Quoi que certains en disent, les hommes et les femmes n’ont pas les mêmes goûts, aptitudes, domaines d’intérêt ou comportements. Certaines de ces dissemblances sont notables, d’autres moins. Ces différences relèvent parfois de la pure biologie, parfois de la culture et de l’éducation. La science met en évidence des différences entre les hommes et les femmes, pourquoi les contester, voire les nier ? Les chercheurs essayent de comprendre leur nature, leur cause, essayent même d’en tirer des enseignements pour l’éducation, l’enseignement, ou encore la vie sociale. On sait aujourd’hui que le cerveau a un sexe, c’est-à-dire que les femmes utilisent davantage leurs deux hémisphères pour certaines fonctions, tel le langage. Qui plus est, les écarts se manifestent dans le cadre du fonctionnement normal du cerveau, mais également dans certains cas pathologiques. En effet, en cas de lésion cérébrale, les femmes récupèrent plus vite et souffrent moins d’aphasie que les hommes. Ou encore, on commence à comprendre qu’une dépression ne devrait pas être prise en charge de la même façon selon qu’il s’agit d’un homme ou d’une femme

Des sensibilités variées à certaines maladies

Saviez-vous que les femmes se réveillent plus rapidement d’une anesthésie générale que les hommes ? Et même près de deux fois plus vite… Ainsi, les expériences montrent que les femmes reprennent conscience en moyenne 7 minutes après la fin de l’anesthésie, alors que pour les hommes, c’est 11 minutes. Les femmes se mettent à parler 8 minutes après l’arrêt de la drogue alors qu’il faut presque 12 minutes aux hommes. Cette découverte explique aussi pourquoi les femmes se plaignent trois fois plus souvent que les hommes d’avoir été conscientes pendant une intervention chirurgicale. La raison en reste inconnue.

Dire que les deux sexes sont identiques, ce serait aussi contester le fait que les femmes sont deux à trois fois plus susceptibles d’être touchées par la sclérose en plaques que les hommes, et ce à un plus jeune âge. La forme de cette maladie change aussi, avec une phase de rémission pour la femme – surtout pendant la grossesse –, alors qu’elle est progressive, sans rémission chez l’homme. Certaines autres pathologies, qu’elles relèvent du fonctionnement cérébral ou non – la calvitie, la myopathie de Duchenne, l’hémophilie ou l’autisme –, touchent davantage les garçons que les filles. Différence encore dans les effets de l’aspirine qui, prise à titre préventif, réduit le risque d’infarctus chez l’homme, mais pas chez la femme. En revanche, chez la femme, ce médicament diminue le risque d’accident vasculaire cérébral…

Rien ne justifie les inégalités

Cette variabilité est vraisemblablement d’origine génétique. Car si l’éducation peut amplifier des différences de comportement, ce n’est pas elle qui peut expliquer le dimorphisme observé sur les exemples de pathologies que nous venons d’évoquer. Ces variations ont été sélectionnées au cours de l’évolution, parce qu’elles conféraient des avantages à ceux ou celles qui les présentaient. Et à plusieurs reprises dans ce dossier, des explications évolutionnistes seront proposées. Darwin nous aide à mieux comprendre ces différences…

Pourquoi certains refusent-ils de les accepter ? Parce qu’elles risquent de donner lieu à des exploitations idéologiques, qui viseraient à légitimer certaines politiques inégalitaires ou de discrimination. De fait, la France est loin d’être à l’avant-garde dans le domaine de l’égalité homme-femme. C’est aujourd’hui encore, au début du XXIe siècle, un pays où les femmes sont moins payées que les hommes à niveau de compétence identique : selon les statistiques de l’INSEE de 2010, le salaire d’une femme travaillant dans une entreprise privée serait en moyenne 22 pour cent inférieur à celui d’un homme ayant une qualification identique.

Si, comme nous l’avons évoqué, cette question soulève des polémiques, c’est bien pour des raisons de ce type : ces différences ne doivent pas servir de prétexte pour maintenir les femmes dans un état de dépendance vis-à-vis des hommes, pour justifier un salaire inférieur ou quelque forme de discrimination que ce soit.

Dans un numéro de l'excellent magazine " L’Essentiel Cerveau &Psycho", les scientifiques font le point. On y démonte quelques idées reçues bien ancrées (Les hommes sont-ils plus agressifs que les femmes? Il semble que les comportements changent, preuve que certaines des variations observées sont uniquement le fruit de l’éducation ou des contraintes sociales. Ainsi, il existe des différences « naturelles », d’autres issues des contraintes éducatives ou sociales. Il ne suffit pas de déclarer l’égalité entre les sexes, on doit veiller à ce qu’elle soit respectée, mais, ce faisant, il faut garder à l’esprit que les hommes et les femmes ne sont pas identiques, ni physiquement ni mentalement. L’un n’est pas supérieur à l’autre, l’un est complémentaire de l’autre. L’un et l’autre sont inséparables...."

Les hommes et les femmes ne voient pas la même chose

Dans un article de Kevin Lamothe (le Figaro santé), " Les hommes seraient plus sensibles aux changements rapides de motifs et de couleurs mais ont plus de mal à distinguer certaines variations chromatiques. Un homme et une femme voient-ils la même chose? Des chercheurs américains de la City University de New York viennent de montrer qu'il existe contre toute attente des différences significatives. Pour cela, ils ont mené deux batteries de tests sur une centaine de patients âgés de 16 à 51 ans, sélectionnés pour leurs très bonnes aptitudes visuelles.

D'abord soumis à des signaux de durées différentes, et à des couleurs différentes, les hommes se sont révélés beaucoup plus sensibles que les femmes. Comme nous l'explique le professeur Israel Abramov de la City University de New York, auteur principal de 2 études publiées le 4 septembre dans la revue en ligne "Biology of sex differences", « Les hommes ont une meilleure sensibilité spatio-temporelle, en particulier pour les signaux les plus fins ». Ainsi ils repèrent plus facilement des changements très rapides de couleur.

Des différences marquées

Les scientifiques ont également étudié la manière dont les hommes et les femmes perçoivent les différentes couleurs du visible. Les participants devaient décrire une couleur, ainsi que son intensité, en des termes très précis qui permettent d'éviter une confusion de langage. Les hommes ont cette fois été mis en défaut. Ils ont tendance à percevoir l'intensité des couleurs avec un léger décalage de longueur d'onde et ont plus de mal à distinguer les couleurs situées au milieu du spectre visible, particulièrement dans le vert. «Les résultats sont suffisamment marqués pour qu'il ne s'agisse pas d'une erreur statistique», ajoute le Pr Abramov.

Comment alors expliquer ces différences? «Il y a un lien avec les récepteurs de testostérone situés dans le cortex cérébral, et en particulier dans la zone de la vision», explique Israel Abramov. Selon le chercheur, les différences de perception entre hommes et femmes ne sont pas nouvelles: on savait déjà que l'audition ou même le sens olfactif différaient entre hommes et femmes.

Malgré tout, l'étude de ces différences reste peu prise en compte dans les études scientifiques. On sait juste que les hormones semblent jouer un rôle dans le développement du cortex visuel, ce qui s'illustre par le fait que les hommes possèdent 25% de neurones visuels en plus que les femmes. Reste maintenant à étudier comment se construit exactement la vision, et dans quelle mesure les hormones sont un facteur d'influence."

 

La self défense moderne est inadaptée pour les femmes
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