Les SOS sonores
Cinq plongeurs échoués sur une île déserte retrouvés grâce à un SOS tracé dans le sable
Cette histoire est relatée par www.planet.fr. En lisant ce reportage, on remarquera que les naufragés ont fait plusieurs erreurs qui auraient pu leur coûter très cher.
« Alors qu'ils étaient en train d'explorer les fonds marins, leur bateau partait à la dérive ne leur laissant d'autres choix que de se réfugier sur le premier îlot trouvé. Rapportée par le Courrier Mail, l’histoire paraît issue d’un roman d’aventure. Lundi 21 avril, un groupe de cinq plongeurs échoués sur une île déserte au large de l’Australie a été secouru grâce à un large SOS qu’ils avaient inscrit sur le sable.
Lundi matin, deux femmes et trois hommes, projetant de profiter du spectacle offert par l’océan Pacifique, embarquent sur un petit bateau à moteur amarré sur l’île de Keswick, dans le Quennsland (nord-est de l’Australie). Arrivés sur le lieu d’exploration, les cinq plongeurs, seulement équipés de masques et de tubas, quittent l’embarcation pour rejoindre l’eau. À bord, sont donc restées leurs affaires dont, bien évidemment, leurs téléphones portables.
Le bateau à la dérive
Au bout d’un moment, ils finissent par constater que la marée montante a eu raison de leur ancrage et que le bateau était parti à la dérive. Deux hommes ont toutefois tenté de le regagner à la nage, en vain. Le bateau, emporté par les courants, est rapidement hors de portée. Le petit groupe se réfugie alors sur une île proche, tentant de se mettre à l’abri du vent. Mais, avant que la marée ne gagne la partie la plus haute du banc de sable, le cinq prennent le temps d’y tracer un immense SOS. La journée avance et les cinq plongeurs commencent à envisager de passer la nuit sur ce refuge de fortune. Cependant, ils ne perdent pas espoir. L’un d'eux confiera "nous étions raisonnablement confiants sur le fait que nos amis et collègues sur l'île de Keswick, allaient trouver ça anormal de ne pas nous voir revenir, après 4 heures".
La découverte du bateau vide invite donc les autorités à retrouver les cinq naufragés. Un hélicoptère survolant la zone a été interpelé par le message de détresse laissé par le malheureux équipage. Ils ont finalement été récupérés avant la tombée de la nuit. Après 9 heures passées sur ce bout de roche, ils ont pu regagner leurs domiciles sains et saufs. »
Mais connaissez-vous l’histoire du SOS, les petites astuces qui peuvent vous sauver la vie, calquée sur cette interprétation en code morse? Nous vous invitons à lire l’histoire de ce sigle international.
SOS sonores
SOS est l'interprétation en code morse du signal de détresse et de demande d'assistance immédiate signé à la convention de Berlin le 3 novembre 1906, · · · — — — · · · ; par extension le sigle « SOS » est utilisé comme nom mnémotechnique de ce signal. En radiotélégraphie, ce signal est en principe envoyé sur une fréquence internationale de détresse, à savoir 500 kHz ou de 8 364 kHz.
Explications
Ce signal est constitué de trois points, trois traits et trois points (· · · — — — · · · ), qui se lisent « ti ti ti ta ta ta ti ti ti ». Ce signal doit être envoyé comme s'il formait une lettre unique, c'est-à-dire en n'utilisant pas d'intervalle interlettre. Ce signal morse a été choisi parce qu'il est facilement transmissible et reconnaissable même par un amateur et en présence d'interférences. Le découpage de ce signal en S, O et S est donc arbitraire, même s'il a été retenu comme le plus intuitif, puisque d'autres séries de lettres peuvent correspondre ; on lui attribua par la suite (par rétroacronymie) les significations Save Our Souls (« sauvez nos âmes »).
Origine
Le signal radio original de détresse était « CQD ». Proposé par G. Marconi et adopté en 1904, le « CQ » était un préfixe général demandant l'attention, suivi d'un « D » pour distress. Le « CQD » était souvent lu comme « come quick, distress » (« venez vite, détresse »). Ce signal n'a pas survécu longtemps ; à la conférence internationale de Berlin, le 3 novembre 1906 le standard allemand « SOS » était adopté, choix officiellement ratifié en 1908. Le signal « CQD » resta utilisé encore quelques années, surtout par les opérateurs britanniques qui l'avaient proposé initialement.
Le premier sauvetage à la suite d'un signal de détresse radio fut, en janvier 1909, celui de 1 500 personnes après la collision du Republic et du Florida, récupérées par le Baltic après réception du message CQD. Le SOS fut utilisé peu après (en conjonction avec le signal CQD), pour l'une des premières fois, par les opérateurs radios du paquebot Titanic, lorsque ce dernier heurta un iceberg le 14 avril 1912. Un des films consacrés à l'histoire du paquebot s'appelle d'ailleurs S.O.S. Titanic.
Transmission
Le signal peut être transmis de différentes manières.
- Par signal radiotélégraphique : pour les navires et aéronefs faisant encore usage de la radiotélégraphie, en utilisant de préférence la fréquence 500 kHz (maritime et aéronautique), et pour toutes les stations radiotélégraphiques la fréquence de 8 364 kHz.
- Par signaux lumineux ou sonores : pour les navires (Lampe Aldis, sifflet), aéronefs (feux d'atterrissage), et même alpinistes (miroir réfléchissant la lumière du Soleil, lampe de poche lorsqu'il fait nuit, sifflet) en situation de détresse. Ce signal a en effet l'avantage d'être facile à transmettre avec divers moyens souvent simples, et d'avoir une bien plus grande portée que la voix seule.
Il est recommandé aux personnes en situation de détresse (blessés, survivants d'un crash aérien ou naufrage,...) de se signaler en transmettant le signal spécifique SOS plutôt que n'importe quel autre qui pourrait, selon les circonstances, ne pas être interprété comme un appel à l'aide.
Il est interdit d'émettre ce signal lorsque la situation ne l'exige pas.
SOS : 3 coups de sifflet / pause 10 secondes ( Morse avec un sifflet, une gamelle (3 courts 3 longs 3 courts)
Au secours (crier): 3 fois / pause 20s pour ne pas vous fatiguer. (Ne pas crier au secours la nuit dans une rue en cas d’agression. Peu de gens vous ouvriront leur porte et regarderont cachés derrière les rideaux de leur fenêtre. Criez au FEU, et tout le monde mettra le nez dehors.
Trois coups tirés avec une arme à feu signifient aussi que quelqu'un est en danger. 2 coups est généralement la réponse à un tel signal.